J’enferme en moi…. en soi…
Une infamie.
Car je brûle… j’ai froid… sans toi…
Ma douce amie !
Ici et là… je cherche
Tel un maudit
Le beau,.. le vrai… la voie
Comme si tu résidais
En moi… en soi…
Au paradis perdu.
J’enferme en moi…. en soi…
Une infamie.
Car je brûle… j’ai froid… sans toi…
Ma douce amie !
Ici et là… je cherche
Tel un maudit
Le beau,.. le vrai… la voie
Comme si tu résidais
En moi… en soi…
Au paradis perdu.
L’instant
S’attend allongé
Et l’intuitive passion
se prend au songe
Couché dans l’ombre
La friche en fraîche
Une idée sur la lune
Sur son astre brûlant
Cela tient aux tripes
Le manque de miel
Dans la chambre
L’éloignement commence
Et le regard en perdition
S’anime de l’espace
En douces caresses
Je le veux encore
Les jours et les nuits
Le manque de ciel
Alors l’instinct de l’ange
Déclenche l’instant X
Et en sa présence
Réside le temps
Une souffrance de plus
Qui ressemble à l’envol
Avant la chute
Car nous serons encore
Comme nous étions
Ce manque de réel
Ensemble
C’est un cliché semblable
A tous les multiples
D’un monde ouvert
Sur l’exact incertitude
Et là il y a un moi
comme les autres
Toujours pareil
A l’intérieur
Sans avoir
Devant son écran fermé
A l’amour et à son goût amer
Comme la bile dans la gorge
Que je compense
Par le manque de sens…
Alors je pêche en tous temps
Comme tous les isolés
Certain que les pêchés
Sont les fils des mères intimes
Alors je pêche en tous temps
En toutes saisons
Certain que le temps
A son père dans les cimes
Et dans les intimes bas-fonds
De tous les vides secrets
Que je comble
Quand je pense à toi
Il part dans la nuit
Jusque ce que les étoiles s’enivrent
Pour se sentir vivre dans la nuit
Et danse avec elles et lui
Et rentre seul dans son lit
Sans la moindre étincelle
Du feu qu’il a jailli pourtant
Comme on trémousse
Du champagne
Les soirs de fêtes.
Bonne année 2016 à tous!
Seul l’ancolie bleuis
Par les souvenirs
Ou les fantasmes
Dans les petits jardins
Nous assemble
Tu aimes l’ancolie.
Je ferai le papillon
Tu feras l’abeille
Et nous irons batifoler
De fleurs en fleurs
Et cette ancolie
Fera le printemps
Nu sans camisole
Au regret du miel
Que la came isole
Alors Mélancolie
Mélangé collé
A nos collerettes
Aux couleurs du sang
Et de l’oedeme absolu
Brûlera cette fleur
A la beauté fatale
L’âme de nos ailes
Et ses pétales
Dans l’éphémère
Un jour ma corolle
Pour avoir su
Butiner ensemble
Guidé par l’amour
Mon inconnue
Rien n’y fait, je freine. Je repousse mes incertitudes dans une réalité bornée par la vie dans Babylone. Plus, je m’accroche, plus la logique me tranquillise, et les critiques des autres m’entraînent vers mes semblables. Dämon aura ma vie. Je m’abandonne dans l’oubli glacial de son hiver terrestre.
Ce sera lui l’opportuniste, moi je ne suis plus que la perception d’une ignorance devant le monde ankylosé par des futilités bizarres qui fréquentent les clichés de l’existence, une euphorie terminale du désir et de l’adolescence… Je vais collaborer tel un lâche à la torpeur ambiante. Ma distraction sans tenir compte des souvenirs heureux cachera la crainte du naufrage. Aurai-je sa permission ? Je n’aurai plus d’humanité, j’applaudirai la guerre… Et pourtant dans ce que j’efface de mon passé insouciant, j’aimerais assumer la laideur de mon avenir. L’éclat de la fourmilière terrienne amplifie ma glaciation. Je me perds dans cet univers où errait joyeusement mon double originel au paradis perdu; Dämon, c’est plus qu’un remplaçant, c’est une représentation normée, un produit mort né… une innocence toujours asservie, et pour longtemps encore.
Je m’ouvre à la froideur de son industrie. L’odeur maline de son projet suinte sur mon intime dépression en cul-de-basse-fosse. J’aimerais que Dämon s’accommode de l’humain, qu’il soit libéré par l’insignifiance, la débilité mise à nue, qu’il me fonde dans le travail forcené, un destin de répressions, de ténèbres… pour taire le tartempion que j’étais par le passé afin de reproduire le futur.
J’aime le noyau
Quand je me noie
Dans la canicule.
J’aime ce tableau
Quand sur la table
Les verres défilent.
J’aime le liquide
Surtout le vide
Des journées drôles
J’aime cette ivresse
Et l’idée de vivre
Nu sans camisole.
Alors je m’interroge
Devant le plongeoir
Trois, quatre notes de musiques
Pour goûter à la saveur de la vie
Comme un voyage sans danger
Où les sentiments s’effleurent
Comme les caresses premières
Des amants à l’innocence fleurie
Et aussi trois quatre mésanges
Pour étreindre les étoiles bleues
Aux mensonges de ces pages
Pour quelques mots balancés
A la face de l’Eternel sans toi
Tu vois ça dans le trois quatre
A l’étroit de la pénombre île
Des non dits et des gens seuls
Qui vont depuis le ruisseau
Vers le grand tout de l’ailleurs
Sans jamais regarder la peur
Trois quatre miroirs dans l’ego
Pour croire que je ressemble
A ta venue vers mon intrigue
Des émotions surannées, présentes
Sans présages volontaires
D’un partage dans l’éphémère
Et encore trois quatre cascades
Pour te dire combien je t’aime
Toi le chercheur de trésor d’or
Qui m’aime pour ce que je suis
Comme si nous étions ensemble
Avant le grand carnaval de la nuit
Pour trois quatre mots en verre!